Page:Ribot - La vie inconsciente et les mouvements, 1914.djvu/48

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forme de présentations ou de représentations, elle contribue à la formation de chaque état de conscience, à leurs associations, enfin, elle constitue ces dispositions générales et momentanées qu’on nomme des attitudes.

Resterait à l’examiner sous une autre forme — comme substratum de la vie inconsciente ; mais l’exposition détaillée de cette hypothèse qui n’est pas sans difficultés et sans lacunes serait prématurée, car nous n’avons encore rien dit des mouvements, réels ou représentés, dans leurs relations avec la vie affective.

Pour terminer, je me borne à quelques conclusions provisoires.

Notre hypothèse nous paraît échapper à deux difficultés.

D’une part, à l’explication équivoque qui, sous le couvert du terme subconscience, paraît supprimer la conscience (connaissance) tout en la maintenant en fait, en la supposant existante sur un autre plan à un niveau inférieur.

D’autre part, à l’assimilation de l’existence latente de l’inconscient à un néant psychique, ce qui rend incompréhensible la reviviscence des