même, assez enclin au mysticisme, la définit : « une cérébration au-dessous du seuil ordinaire de la conscience ». Tout le monde est d’accord sur ce point. Les auteurs ne diffèrent qu’en ceci : pour les uns, comme Pierre Janet, la subconscience est une hypothèse servant à l’explication et à l’interprétation des faits observés ; pour d’autres, comme W. James, elle est une réalité. Ils admettent donc deux consciences : l’une primaire, l’autre secondaire, « détachée », mais qui l’une et l’autre sont de la conscience.
Au-dessous est la cérébration inconsciente, au sens strict. Cette dénomination doit être précisée.
L’activité cérébrale, sans accompagnement de conscience, a deux formes.
L’une est étrangère à la psychologie ou du moins sans rapports directs avec elle. On sait que le cerveau a de l’influence sur la nutrition, la circulation, la digestion et autres actes de la vie végétative, sur les mouvements automatiques, réflexes, etc.
L’autre forme a une valeur psychologique ; mais quels sont les caractères qui la distinguent, puisqu’elle aussi est dépourvue de conscience ?