détaillés, élaborés par le congrès. Ce n’est qu’au moyen da pareilles ressources qu’on arrivera à voir la science positive de tous les phénomènes psychiques s’accroître d’année en année et marcher en avant, grâce aux efforts associés de tous les savants et de toutes les nations. Et c’est alors seulement qu’on aura le droit d’augurer bien de l’avenir, conformément à l’ancienne formule : Multi pertransibunt, sed augebitur scientia…
Je n’ignore point que l’idée qui vient d’être soutenue, comme toute idée neuve, prête à beaucoup d’objections. On peut attaquer les raisons du projet même et les difficultés de l’exécution. Je n’y vois point cependant d’obstacles sérieux. D’ailleurs, il faut être toujours un peu optimiste, si l’on veut faire réussir une nouveauté, quelle qu’elle soit. Soyons donc optimistes, pourvu que notre optimisme ne soit pas passif… Poursuivons la réalisation du congrès, et, ne dût-il rendre d’autre service que de mettre au jour les côtés faibles de l’état actuel de la psychologie, ce serait toujours un pas en avant, un premier pas vers l’amendement ; ce serait toujours le meilleur service que l’on puisse rendre à cette science rajeunie, justement nommée la plus belle et la plus digne de l’homme.
