originalité. Ulrici regrette de ne pas trouver chez Caird, non plus que chez les autres commentateurs de Kant, la solution d’un problème capital pour l’intelligence et l’appréciation de la philosophie critique, à savoir d’où nait et comment prend fin le désaccord de la raison théorique et de la raison pratique.
Fr. Zoellner : Éclaircissement donné au peuple allemand sur le contenu el le but des essais scientifiques du même auteur. Avec des attestations notariées et des témoignages scientifiques propres à défendre l’honneur publiquement offensé des sieurs Stale et Hansen. Avec un portrait de Hansen (Leipzig, Staackman, 1880).
Ceux qui s’intéressent aux débats des partisans du spiritisme et de leurs adversaires et qui ont suivi la polémique allumée dans ces derniers temps par les expériences du médium Slade et du magnétiseur Hansen, devant des professeurs de Leipzig tels que Weber, Fechner, etc., suivront avec curiosité le nouvel effort tenté par Zoellner contre les détracteurs des deux célèbres spirites.
Pfleiderer : Le criticisme de Kant et la philosophie anglaise (fin).
La science morale, Kant le reconnaît expressément, se constitue, comme toute autre science, par l’application d’un principe à priori aux données de l’expérience. La métaphysique des mœurs, pour parler le langage de la critique, analyse et démontre la règle abstraite du devoir ; l’anthropologie détermine les cas particuliers auxquels la règle doit être appliquée. Mais Kant ne s’est pas proposé de construire définitivement la science morale : il lui a suffi d’en fixer le principe et d’en indiquer la méthode. Les critiques de Wolff contre la philosophie pratique du criticisme tiennent en partie à ce qu’il ne se rend pas suffisamment compte du dessein de Kant. L’examen défectueux des œuvres des philosophes du passé paraît être le défaut commun aussi bien des disciples que des adversaires actuels de Kant. Les uns et les autres croient trop aisément trouver dans les écrits du vieux maitre légale Justification de leurs critiques ou de leurs éloges. Il est de mode aujourd’hui, dans le monde des savants non moins que dans celui des philosophes, de revendiquer pour les théories nouvelles le patronage du grand nom de Kant. Ces hommages précipités ne sont pas moins dangereux pour la doctrine critique, dont ils dénaturent le sens et compromettent l’efficacité, que l’interprétation superficielle ou inexacte des partisans de l’empirisme anglais, comme Gizycki et Wolff.
Koch : Essai sur la mémoire, accompagné de remarques sur les maladies de cette faculté.
L’auteur commence par nier que l’anatomie et la physiologie du cerveau aient réussi à expliquer les phénomènes de la mémoire. Il s’as-
