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Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 2.djvu/189

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des ; ne faites pas un bon repas sans les y appeler[1]. Croyez et obéissez.

Après cette brusque et orthodoxe saillie, le moine (on l’avait deviné sans doute) resta sans mouvement. À son réveil, il avait tout oublié ; mais un grand projet couvait dans son cœur. Il voyait s’approcher le moment de sa mort, il voulait mourir en soldat de l’Église, et laisser un grand exemple et une sainte mémoire.

Les nombreuses blessures dont Florestan était couvert attestaient sa valeur et sa foi. Il résolut de l’associer à son projet et à sa gloire.

Pour vous faire connaître la sainteté de ce dessein, il faut vous raconter les opinions et la vie du maître de la maison où nous sommes.

  1. Lévitique.