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Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 2.djvu/217

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le moine.

Jamais les prophètes n’ont daigné disputer avec les Philistins. Ils invoquaient le ciel vengeur, et la lune s’arrêtait sur Gabaon, en plein midi, pour laisser au peuple de Dieu le temps d’exterminer les infidèles. Jérusalem ne pactisait point avec Samarie.

le vieillard.

Savez-vous si je suis dans l’erreur ?

le moine.

Oui, puisque tu ne penses pas comme moi.

le vieillard.

Si mes opinions sont fausses, démontre-le moi ?

le moine.

Tu ne dois point avoir des opinions. Tu dois croire.