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Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 2.djvu/240

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tagnes qui pèsent sur son vaste corps ; ou bien, comme le sage d’Horace, bravant dans la voie de la sagesse la chute de l’univers ; ou bien encore, comme le bienheureux saint Denis, prêchant la vérité à ses bourreaux du haut de la potence. Cette comparaison me paraît plus théologique, et je la préfère aux deux premières, quoique ces deux premières ne soient pas sans mérite.

Le moine fut vengé ; ses ennemis ne pouvant plus frapper son corps, protégé par les meubles, tournèrent leurs armes contre eux-mêmes, et ce fut une bénédiction du ciel de voir les enfans d’Israël, de Mahomet, de Mithra, se battre avec une rage toujours croissante ; sans le vieillard il y aurait eu extermination. Malheureusement il était là pour sauver les enfans du diable, comme Cadmus ceux du dragon. Il prit la parole.


fin du deuxième volume.