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Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 2.djvu/34

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les souillures et les purifications, les offrandes au Seigneur et les cérémonies étaient multipliées à l’infini, parce qu’il en revenait toujours une amende aux prêtres, et un sacrifice de gibier, de volaille, de gâteaux, d’huile et vin, que les prêtres mangeaient et buvaient pour le Seigneur-Dieu ; puis, gibier, volaille, gâteaux, huile et vin pour le salut d’Israël ; car Dieu avait déclaré cette manducation lui être fort agréable.

» Où Dieu révéla la manière de faire les cérémonies, les mariages, les sépultures et les ragoûts ; la manière de dîner et de souper, et même de faire certaine autre chose ; conséquence forcée du dîner et du souper[1] : afin que les prêtres, chargés de faire exécuter toutes ces lois, gouvernassent l’homme, même dans les actions les plus indifférentes, les plus basses et les plus secrètes ; et le

  1. Historique.