Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 3.djvu/212

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sermens ; je te connais : le beau chevalier est ton nom, et je saurai te trouver. » Elle ralentit insensiblement sa marche pour admirer les beaux arbres de la forêt et les sites charmans où les eaux de la Fontaine des Rêves sèment, en fuyant, la verdure et les fleurs ; elle leur promit d’y revenir un jour ; et, après les avoir perdus de vue, remplie d’amour, de gloire et d’espérance, elle s’éloigna de toute la vigueur de son noble coursier.