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CHAPITRE VIII.

La vraie Croix. — Les Kalendes.


On a beaucoup écrit de la perfidie des Grecs ; nos histoires des Croisades en parlent sans cesse. En revanche les écrivains grecs ne cessent de se plaindre de la cruauté des Occidentaux. Les mœurs féroces de ces guerriers, leur fanatisme, leur ignorance, l’énorme quantité de gens sans aveu qui marchèrent sous les bannières catholiques, ne permettent point de douter des crimes sans nombre, reprochés aux Croisés, et légitimant, jusqu’à un certain point, les représailles des Grecs. Sans doute beaucoup de généreux et braves guerriers furent punis des forfaits qu’ils