pable aux yeux d’un Dieu bienfaisant, ni odieux à ceux des hommes ; il cherche le bonheur dans une fausse route, et ne médite la ruine de personne ; il cherche ailleurs un appui qu’il s’imagine lui être refusé par le ciel, mais il ne repousse point son Dieu. C’est ici le cas d’appliquer aussi cette admirable parole de Jésus : beaucoup de fautes lui seront pardonnées, car elle a beaucoup aimé.
Gabrielle, fatiguée de ses courses et de leur inutilité, n’espérant plus recevoir des nouvelles de son amant, accueillit enfin cette funeste idée, qui jusque-là ne s’était pas même présentée à elle, que Florestan était mort, elle avait toujours associé son nom aux noms de victoires, de triomphe et de retour ; et quand l’idée de sa mort vint remplacer ces brillantes pensées, il lui sembla qu’un voile s’était déchiré devant ses yeux pour lui montrer l’affreuse vérité,