plier aux misères humaines, c’est ôter à ses desseins toute idée de grandeur et de stabilité.
La véritable religion, qui n’est que la morale unie à la connaissance d’un Dieu, date donc du moment où l’homme eut une famille. Nos passions et nos faiblesses ne nous ont pas souvent permis à tous de la connaître dans toute sa pureté ; d’ailleurs, il est, presque toujours, de faux docteurs intéressés à nous cacher la lumière en se mettant entre nous et le ciel. Mais aussi, à plusieurs époques, d’autres hommes allumèrent le flambeau dans les ténèbres ; ils nous montrèrent cette religion sainte, dont nos cœurs nous attestèrent la vérité.
Celui de ces hommes qui sera le plus d’accord avec la voix intérieure qui parle à ma conscience et à mon cœur, se sera le plus approché de la vérité que je cherche.
Ainsi, j’ai parcouru tous les âges et