Aller au contenu

Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 3.djvu/45

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 41 )

n’a point de fautes à se reprocher. Au-dessus de l’humanité par sa sagesse, il l’est par sa clémence.

Il n’est point venu (lui-même le dit), apporter une loi nouvelle, changer la loi, mais l’accomplir, c’est-à-dire, ramener les égarés, dissiper les ténèbres de l’erreur.

Ses moyens sont, dans la vérité qu’il annonce, sa force dans sa bonté ; sa récompense est dans notre bonheur.

On l’injurie, et il détourne la tête ; on le fait souffrir, et il prie. Il meurt, et son dernier soupir est un vœu pour ses ennemis.

Ah ! si jamais la terre entendit la voix du ciel, c’est lorsque Jésus parlait aux hommes.

Maintenant vous me demanderez s’il était Dieu ? Je vous répondrai : je crois de lui ce qu’il en a dit lui-même. Montrez-moi sa réponse, et recevez-la de moi. Mais à quoi bon cette demande ?