Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 4.djvu/138

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seulement ; c’est de la vertu, de la très-grande vertu, ou je ne m’y connais pas. Grâce à moi, jadis nommé le beau chevalier ; hier, chevalier des Zéphirs, et aujourd’hui et à jamais chevalier des Mœurs. Notre siècle, dans mille ans d’ici, passera pour le bon siècle, le siècle de la morale ; et les prédicateurs et les missionnaires, du haut de la chaire évangélique, tonnant contre le dérèglement des belles de ce temps-là, de l’année 1819, par exemple, offriront nos dames pour modèles à nos arrière-petites-filles, avec autant de raison qu’ils vanteront la guerre des Croisades aux guerriers ; la fête de l’âne aux dévots, et le gouvernement féodal aux peuples. Je serai, moi, la cause principale de tous ces éloges, et j’espère qu’à cette époque, si mes os viennent à être découverts, je ferai des miracles ; car j’entends donner en mourant tout mon bien à l’Église, et