Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 4.djvu/158

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    plaines la pureté du langage et du culte ; ils sont loin du mouvement général, et restent stationnaires. On trouve encore quelques souvenirs de Sparte sur les rochers des Mainotes. Il n’y a que des esclaves et des Turcs sur les bords de l’Eurotas. Les habitans des Cévennes, des Alpes et des Pyrénées, professaient, en l’an 1000, le christianisme tel que les Gaulois l’avaient reçu jadis. Plus tard ils se trouvèrent Albigeois et Vaudois ; plus tard encore, protestans réformés ; non qu’ils eussent changés de croyance, mais parce que les peuples, revenant au christianisme primitif, on donnait successivement à ceux qui ne l’avaient jamais abandonné le nom qu’on donnait aux sectes nouvelles qui s’en rapprochaient.