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destinée, indigne récompense d’une vie toute employée à le servir, et lui dire tout ce qu’il devait faire pour celui qui avait tout fait pour lui. Que Gabrielle vive, que je meure pour elle, et mon Dieu m’aura comblé de ses faveurs !…

Quelle fut sa joie quand il entendit son nom sortir de la bouche de son amie ! Son oreille ne perdait pas un seul mot consolateur, son cœur battait de joie, sa pensée n’était plus qu’amour et délices d’amour ; il se voyait encore dans les bosquets de Lansac avec Gabrielle toujours amante. Gabrielle était toujours Gabrielle, et Florestan était le Florestan d’autrefois.