Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 4.djvu/214

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 210 )


CHAPITRE XXXI.

Comment le Croisé est reçu dans son château.


Les hommes sont vicieux, mais l’homme est moral ; une grande réunion juge sainement, et l’expression du sentiment général est toujours noble, quoique chacun, en particulier, se fût aussi mal conduit, peut-être, que celui dont la conduite est désapprouvée. Dès que l’inconnue eut témoigné à Florestan sa compassion et sa tendresse, un cri d’indignation s’éleva contre Gabrielle. Quand l’ange s’éloigna, les acclamations universelles célébrèrent sa bonté, et beaucoup de personnes, jusque-là dédaigneuses, s’empressèrent