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CHAPITRE XXXIII.

Florestan réformateur.


Les frontières du Languedoc, de la Catalogne et de l’Arragon, étaient occupées par des bandes qui, comme les Suisses depuis, vendaient leur sang et leurs services à quiconque voulait les payer. Florestan était pauvre, mais les églises et les couvens étaient riches ; il jura l’extermination des prêtres pour lesquels il avait exterminé tant de misérables. Il appela ces terribles auxiliaires, et, à leur tête, il saccagea les églises et les monastères, et, de leurs trésors ou de leurs récoltes, paya l’ardeur avide de sa troupe. Ce n’était pas assez ; joignant le glaive de la parole à