Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 4.djvu/231

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 227 )

désarmer Florestan, en lui restituant ses terres ; mais restituer est toujours pénible, et l’Église ne doit jamais revenir sur ses pas ; ils décidèrent donc de se défaire de lui par tous les moyens possibles. Florestan, de son côté, leur faisait une rude guerre ; et sa qualité de Croisé l’eût bien servi, s’ils n’eussent affirmé toujours qu’il n’était qu’un imposteur. L’armée innombrable des dévots allait répétant leurs calomnies, et persuadait presqu’à ceux même qui le reconnaissaient qu’il n’était pas lui.