Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 4.djvu/232

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 228 )


CHAPITRE XXXIV.

Le véritable Christianisme.


Un soir sa troupe fatiguée se reposait auprès d’une source, et lui s’étant écarté pour rêver à ses malheurs, vit venir un misérable dont la voix suppliante lui demanda l’aumône d’un morceau de pain ; sa faim était pressante, il mourait de besoin ; Florestan portait toujours avec lui des provisions pour plusieurs jours ; il détache son bissac et dit au misérable de choisir ; il choisit et rend le bissac ; Florestan se souvient que son chien l’accompagne ; il l’appelle et lui jette un morceau de pain laissé par le mendiant, le chien le mange, tombe et meurt ; fatale destinée ! mais dont se fût