Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 4.djvu/38

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sur lequel étaient écrites des thèses de théologie ; ses mains, sa tête, son cou, étaient chargés, ou couverts, ou ornés de perles, de diamans, de rubis, de bourses, de pompons, de modes. Un énorme chapelet pendait à sa ceinture. Mais ce qu’il y avait de plus étonnant, cet être merveilleux, dont la tête était encapuchonnée, les mains gantées et le corps, jusques aux pieds, couvert d’une robe monastique, avait pourtant tout nu ce que je n’ai pas osé vous nommer encore ; et, admirez la singularité, la merveille inouie, au lieu de l’avoir à peu près semblable à celui de la voisine, il était comme une énorme rose ; que dis-je, c’était une rose même, brillante des couleurs les plus belles, exhalant les plus douces odeurs.

Le Diable, car c’était lui, fut dans un clin-d’œil à la fenêtre de Gabrielle ; je te salue, belle amie, lui dit-il d’un air gracieux ; je t’apporte de l’hypocrisie,