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renseignements, et il a tout fait pour laisser croire que la déportation s’était accomplie avec humanité[1]. Par ses manœuvres incessantes pour fausser le jugement de l’histoire, il s’est en quelque sorte mis dans la position d’un complice après le fait ; et, comme tel, il a attaché à son nom une part du mépris qui revient aux auteurs de cet acte abominable[2].




    gia, the master of each transport having been provided with a letter from Lawrence addressed to the governor of the province to which he was bound… many of the exiles eventually reached Louisiana… » — Montcalm and Wolfe. i. viii. P. 292-3.

  1. « So far as Winslow was concerned, their treatment seems to have been as humane as was possible under the circumstances. » — Montcalm and Wolfe. The removal. i. viii, p. 290.
  2. Richard, si prodigue d’anathèmes envers Parkman, eût dû ne pas oublier que les Lords du Commerce, en fait le Home Government, méritaient au moins les mêmes exécrations, pour avoir complimenté Lawrence de son œuvre et l’avoir trouvée bonne. Car ce furent eux, les complices après le fait ; et non seulement après, mais avant, pour y avoir donné les mains, laissé le champ libre au Gouverneur, lui avoir fait des suggestions insidieuses, lui avoir dit de s’en rapporter à Belcher, et, de toute façon, avoir autorisé ce crime.