population avait pris l’alarme à temps et s’était réfugiée à l’Île St-Jean.
Nous avons vu qu’à Chipody, Petitcodiac, le major Frye n’avait pu qu’incendier les habitations et s’emparer de quelques femmes. La population qui tomba au pouvoir des autorités, dans le district de Beaubassin, se composait des habitants demeurant dans le voisinage immédiat de Beauséjour ; et Monckton en évalue vaguement le nombre à plus de 1,000 personnes. Or, il y en avait au moins 4,000 dans ce district.
Le nombre total des déportés, à cette époque, peut être évalué à 6,500 ou 7,000 tout au plus. Nous verrons plus loin que ce chiffre fût doublé, et que les déportations ne cessèrent qu’après la Paix de 1763.
Le nombre des bâtisses incendiées à Grand-Pré et à la rivière aux Canards, fût de 686, plus 11 moulins et 2 églises[1]. Les familles enlevées de ces deux paroisses pos-
- ↑ Nombre de constructions, etc., brûlées par le lieutenant colonel Winslow dans les districts des Mines, etc.
1755. Maisons Granges Dépen-
dance2 novembre. Gaspareau 49 39 19 5 "Aux rivières Canards, Habitants, Perro, etc. 76 81 33 6 "À Canard et Habitants 85 100 75 7 "" " 45 56 28
255 276 155