objet nécessaire, d’imiter la pratique constamment suivie des Anglais lorsqu’ils établissent des Colonies. Ils divisent le terrain en autant de portions qu’il y a de centaines de familles et subdivisent chaque portion en cent lots. Chaque famille a des vivres pour la première année et de la semence pour la seconde, des instruments de labourage et des instruments et matériaux propres à bâtir. On lui donne de plus une vache ou une jument ou deux truies et cinq brebis à son choix, et l’on distribue un taureau et un étalon pour chaque centaine de familles. Enfin, la colonie est exempte de toutes impositions pendant 50 ans. Ces établissements sont coûteux sans doute, mais c’est une avance faite par le gouvernement dont les sujets retirent tous les ans un intérêt qui ne cesse d’augmenter et qui rentre au gouvernement sous différentes formes par l’accroissement de la population et de la consommation.
En Angleterre | À Liverpool |
224 | 866 |
À Southampton |
219 | ||
À Penryn |
159 | ||
À Bristol |
184 | ||
Pris à bord des corsaires environ |
80 | ||
France — à Rochefort, Boulogfne, St-Malo &c. &c |
2,000 | ||
Dans la Nouvelle-Angleterre, le Maryland, la Pensylvanie, la Caroline &c. &c |
10,000 | ||
Total |
12,866 |
Nota. — On ne garantit pas l’exactitude des deux dernières évaluations que l’on ne tient que des Acadiens d’Angleterre.