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l’honneur de vous faire et que trouvant a l’avènement a votre Gouvernement l’heureuse occasion de faire valoir la forte inclination que vous me protestez auoir de vous y conformer en tout ce qui pourra dependre de vous vous me donnerez les occasions d’y repondre en Faisant valoir au Roy mon maître l’humanité avec Laquelle vous aurez traitté Ses sujets en cette importante occasion. »

« J’ay l’honneur d’Estre très parfaitement
« Monsieur
« Vostre tres humble et tres
« obeissant Serviteur
« St-Ovide de Brouillan[1].

Voilà plus de vingt documents, dont aucun ne figure au volume des Archives de la Nouvelle-Écosse, que nous citons pour prouver les empêchements qui furent mis au départ des Acadiens. À l’encontre de ces affirmations claires et précises, que renferme ce volume ? À peu près rien. Nous ne voyons nulle part que ces affirmations aient été l’objet de contradictions formelles. Ni Nicholson, ni Doucett répondirent aux assertions de Costabelle et de Brouillan. Seul un passage d’une lettre de Philipps aux autorités anglaises pourrait être interprété comme une dénégation de tout ce que nous avons exposé :

  1. P. R. O. Col. Rec. Nova Scotia, vol. 3. Endorsed : Nova Scotia.Letter from Monsr. St-Ovide Govr of Cape Breton to Col. Philipps. Dated 8th of June 1720. — Philipps avait terminé comme suit sa lettre au gouverneur du cap Breton : « I have nothing further to add but to assure Monsr. Ovide of my perfect esteem and that I shall always make it my business to cultivate a good understanding with him and the Govers. of his most Christian Majesty in these countrys ; in this I obey the comands of my Royal Master and at the same time gratifye the ambition of Sir your most humble and obedt servant. »