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la chanson des gueux
Que le dessous de ses yeux
Meurtri par les baisers bleus
De la fièvre.
Tousse ! tousse ! Encor ! Tantôt
On croit ouïr le marteau
D’une forge ;
Tantôt le râle plus clair
Comme un clairon sonne un air
Dans sa gorge.
Tousse ! tousse ! tousse ! Encor !
Oh ! le rauque et dur accord
Qui ricane !
Ce clairon large et profond
Sonne pour ceux qui s’en vont
La diane.
Tousse ! C’est le cri perçant
Du noyé lourd qui descend
Sous l’écume,
Tousse ! C’est lointain, lointain,
Ainsi qu’un glas qui s’éteint
Dans la brume.
Tousse ! tousse ! un dernier coup !
Elle laisse sur son cou
Choir sa tête,