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Dans mon galop superbe
Je passe, et quand je pars
On voit de toutes parts
Des cadavres épars.
C’est mon sabre superbe
Qui les éparpilla
Comme un fléau la gerbe.
Attila !
Attila !
LES NOMADES
Les Huns ! les Bohémiens ! les races vagabondes !
Ô clameurs ! tourbillons ! Les Bohémiens ! les Huns !
Ô mon sang, qui plus vif dans mes veines abondes,
Sens-tu leur vent rapide et plein d’âcres parfums ?
Le Nomade ! Oui, ce nom, tout mon sang le répète.
Ses globules, dans un tumulte plus ardent,
Ainsi qu’à des appels furieux de trompette
Redoublent à ce nom leur flot cavalcadant.