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les caresses
XXXIV
à corps perdu
Hurrah ! Que notre nuit toujours recommencée
Soit comme une bataille aux aveuglants éclairs
Qui fasse évanouir le jour dans mes yeux clairs !
Et tant mieux si ma mort doit en être avancée !
Redouble de caresse et de rage insensée,
Jusqu’à vider mes os, jusqu’à rompre mes nerfs !
Dans des spasmes pareils au rut fauve des cerfs,
Fais saigner largement mon corps et ma pensée !