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LES CARESSES
IX
peines perdues
Hélas ! pourquoi ces pleurs dans mes yeux que j’essuie,
Et pourquoi ces soupirs dans ma gorge crevant ?
Je ne puis rappeler le passé décevant,
Ni ranimer le feu dans l’âtre plein de suie.
L’amour s’est envolé, la flamme s’est enfuie.
À quoi bon soupirer, pleurer, en y rêvant,
Comme un hautbois plaintif qui se nourrit de vent,
Comme un vieux toit rompu qui se repaît de pluie ?