Ah ! pauvret, ta chanson rabâche !
Pourquoi ces retours persistants
Aux îles d’or de tes vingt ans ?
Quelque part ailleurs fais relâche.
Toujours du passé, des rappels !
Aujourd’hui n’a donc point d’asiles ?
Tu nous en promettais, des îles,
Des archipels, des archipels !
Et cependant, à mi-carrière,
À quarante ans, en plein été,
Voilà que tu t’es arrêté,
Ne regardant plus qu’en arrière.