Et voilà qu’une fois encor
J’ai refait le tour de vos grèves,
Îles fantômes, îles d’or
Des réalités et des rêves !
Mais c’est en vain, reconnaissant,
Que de tout cœur je vous exalte,
Que je cueille en y repassant
Les brèves fleurs de chaque halte,
Et que je chante à pleine voix
Jusqu’à vos rocs, jusqu’à vos sables.
Las ! Une fois de plus je vois
Que vous êtes insaisissables.