§ 3. — Région latérale.
Sur les côtés, la paroi de l’abdomen est formée par la superposition de trois muscles. Les deux plus profonds, le transverse et le petit oblique, s’étendent exactement du rebord costal au bassin, tandis que le plus superficiel, le grand oblique, remonte beaucoup plus haut, recouvrant une certaine étendue de la cage thoracique.
Nous étudierons ces trois muscles successivement, en allant de la profondeur vers la périphérie.
Insertions : d’une part, aux six dernières côtes (face interne), à l’aponévrose abdominale postérieure, à la crête iliaque (trois quarts antérieurs de la lèvre interne) ;
D’autre part, à l’aponévrose abdominale antérieure.
Le corps charnu est mince et les fibres dirigées transversalement.
Action. — Il étreint à la manière d’une ceinture la cavité abdominale qu’il rétrécit.
Insertions : d’une part, à l’aponévrose abdominale postérieure, aux trois quarts antérieurs de la crête iliaque, au tiers externe de l’arcade crurale ;
D’autre part, aux trois dernières côtes, à l’aponévrose abdominale antérieure.
Plus large en avant qu’en arrière, ce muscle possède des fibres qui partent de la crête iliaque en rayonnant dans trois directions les supérieures obliquement en haut et en avant, les moyennes transversalement, les inférieures obliquement en bas et en avant.
Action. — Si les deux muscles agissent à la fois, ils sont fléchisseurs du tronc. Quand un seul muscle se contracte, il fait tourner la face antérieure du tronc de son côté et est antagoniste du grand oblique.
Insertions : d’une part, à la face externe des huit dernières côtes ;
D’autre part, à la crête iliaque (moitié antérieure de la lèvre externe), à l’arcade crurale, à l’aponévrose abdominale antérieure.
L’insertion supérieure se fait par des digitations qui forment par leur réunion une ligne