suivant les individus, et se termine assez brusquement sur l’aponévrose commune, occasionnant ainsi le relief bien connu du mollet. Le jumeau interne est plus volumineux, empiète sur la face interne du membre et descend plus bas que l’externe ; il se termine par une extrémité arrondie qui marque le défaut du mollet. Le jumeau externe offre un volume moindre et présente une extrémité inférieure généralement plus aiguë.
Le tendon commun, large en haut, se retrécit en s’approchant du calcanéum pour s’élargir légèrement de nouveau à son point d’attache. Il offre une surface sous-cutanée plus saillante au milieu et qui s’abaisse sur les côtés. Il est accompagné latéralement par les fibres du soléaire qui descendent plus ou moins bas suivant les individus et contribuent à l’élargissement de cette portion de la jambe qui soutient le mollet.
Action. — Il est fortement extenseur du pied et entraîne en même temps la pointe du pied en dedans.
Son action est faible comme fléchisseur de la jambe sur la cuisse.
Article III. — MUSCLES DU PIED.
Ces muscles se divisent en deux régions : région dorsale et région plantaire.
§ 1. — Région dorsale.
Cette région comprend un seul muscle, le pédieux.
Insertions : en arrière, à la partie antérieure du calcanéum, dans le creux caleanéo-astragalien.
En avant, ce muscle se termine par quatre tendons dont le plus interne s’attache à l’extrémité postérieure de la première phalange du gros orteil, et les trois autres se confondent avec les tendons de l’extenseur commun destinés aux deuxième, troisième et quatrième orteils.
Situé sous les tendons des muscles extenseurs qui occupent le dos du pied, le corps charnu du pédieux, obliquement dirigé, forme en dehors, près de son insertion postérieure, un relief très important dans le modelé du dos du pied.
Action. — Il est extenseur des orteils.