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Page:Richet - L’Anaphylaxie, 1911.djvu/132

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L’ANAPHYLAXIE

active contenue dans le sérum n’est tout au plus que d’un centième, peut être d’un millième, peut-être moins encore, de sorte qu’il s’agit là de la dose tout à fait petite de 0,000000001 g[1].

En général cependant, il faut des doses de sérum plus fortes, de 0,01 g, sous la peau, ou 0,001 dans le cerveau pour obtenir une anaphylaxie constante, sans exceptions individuelles.

Avec des doses plus fortes l’anaphylaxie met plus longtemps à apparaître. Il semble qu’il ne puisse y avoir anaphylaxie que lorsque toute la substance préparante a disparu. Le fait est important à retenir ; car il explique les remarquables faits que Besredka a observés dans l’étude de l’antianaphylaxie, faits sur lesquels nous aurons à revenir.

  1. J’ai montré que des doses extrêmement faibles d’un sel métallique, de chlorure de vanadium par exemple, agissaient sur la fermentation lactique, à la dose minuscule de 0,0000000001 g par litre (Trav. du lab. de Physiologie, 1909, VI, 353).