Aller au contenu

Page:Richet - L’Anaphylaxie, 1911.djvu/235

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
225
ANAPHYLAXIE ALIMENTAIRE

Avec les fruits (sauf les fraises), et avec les légumes, on n’a jamais observé encore l’anaphylaxie alimentaire.

Toutes ces questions trouveront probablement dans peu de temps une solution, et selon toute vraisemblance, on démontrera que le sang des divers individus est différent, en général ne contenant pas de toxogénine, mais, dans certains cas exceptionnels, contenant une toxogénine capable de réagir contre les œufs, ou le lait, ou les fraises, ou les moules, ou d’autres aliments encore[1].


  1. Pendant que je revoyais les épreuves de ce livre, j’ai pu prouver (par des expériences encore inédites) que l’ingestion stomacale de certaines toxines (crépitine) amène une anaphylaxie éclatante ; et, d’autre part, que les chiens injectés à la crépitine ne peuvent en ingérer (un mois après) par l’estomac une dose même faible, sans être pris d’accidents anaphylactiques.