Page:Rictus - Doléances, 1900.djvu/42

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

(Car j’étais tell’ment convaincu
Que c’que j’raconte était vécu
Que j’me rapp’lais pus, l’diab’ m’emporte,
Que j’le vivais sous eun’ grand porte ;

Et j’me rapp’lais pas davantage,
Au cours de c’te fête azurée,
D’avoir avant mon mariage
Toujours moisi dans la purée.)

(Les vieux carcans qui jamais s’plaint
Doiv’nt comm’ ça n’avoir des rêv’ries
Ousqu’y rigol’nt dans des prairies
Comme au temps qu’y z’étaient poulains.)

V’nait l’soir, lampions, festin nouveau,
Puis soûlé d’un bonheur immense
Chacun y allait d’sa romance,
On gueulait comm’ des p’tits z’oizeaux !