Page:Rictus - Doléances, 1900.djvu/83

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(Pourtant y n’aurait lui aussi
Besoin d’air fraîche et d’oxygène :
Tout’ la jornée il a massé
Dans des vapeurs et dans l’cambouis ;
Ça trouillotait ferme à l’usine.)

(Et pour la pein’ juste en sortant
Après eun’ tit’ bouffé’ d’ Printemps
Y sent l’caca à plein’s narines.)

(Mais quoi qu’vous voulez qu’il y fasse ?
Et dame ! Y n’y fait qu’la grimace
Le v’la r’parti l’ long du faubourg.)

Y n’est pas long à arriver
À la caserne ousqu’on l’espère,
Et après des tas d’escaïers
Le v’là dans sa piaule au sizième.
Sa ménagère y dit — « Bonsoir ? »
Lui yi rétorqu’ — « Soir ? Ça boulotte ? »
Et le v’là parti à s’asseoir.