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Page:Rictus - Doléances, 1900.djvu/92

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Pi y a pas ! v’là la Sèv’ qui monte,
La Vie a gronde en ses rognons !
Loufe, éperdu, enflé de honte,
L’Ovréier, le bon compagnon,
S’met à gémir comme un entier

(La Nature est là qui exige
Elle aussi a fait son métier).

Et v’lan boum ! l’Ovréier s’abat
Su ce pauv’ pieu, su’ce grabat
Ousque roupill’ sans s’emballer
Sa Démolie, sa Désolée !

Et dans la nuit près d’la ruelle
(Sous l’chromo de quèqu’ Président
Qui fait l’voyeur là sans tiquer)

L’Ovréier r’tourn’ sa légitime
(Laquell’ effarée rouv’ les yeux
Ayant l’air de dir’ — « C’qu’y a l’feu ? »)