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Et sans mamours préparatoires,
Sans un bécot, sans rien d’gentil
(Un peu pus même y la battrait)
Il l’aggrippe, l’écart’, la harponne,
Il la bouscule, il la cramponne,
Il la triture, il la rouscaille
(Et en gueulant comme un putois)
Y y enfourne encore eun’ fois
Jusqu’au fin fond d’sa vieille berdouille
D’la grain’ de Vie, d’la pâte à mômes
De la chair à turbin comme lui !
Alorss c’te pauv’ femme réveillée
Fait eun’ tass’ toute émerveillée :
— « Quoi qu’y a pris à son mari ?
Pourtant y n’avait pas l’air cuit
Quand il est rentré tout à l’heure ! »
