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Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/170

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Alorss, j’allais à mon boulot,
l’ cœur au chiendent, si on peut dire,
la fièvr’ dans l’ sang, le râbe en feu,
avec pour tout l’ restant du jour,
dans ma liquette et ma culbute,
le dardillon comme un épieu !…
Ah ! non, je n’avais pas l’ sourire !

Aussi pour m’ sanger les idées,
d’jà dès l’ matin je m’enfilais
des fois un bon coup d’ Beaujolais,
c’ qu’y fait que j’ passais pour poivrot.

Non, ça peut pas s’ dir’ c’ qu’alle était
ressauteuse et mal embouchée !
Ah ! la sal’ gosse, on vous l’ dira,
c’était h’eun’ drogue, un choléra,
un poison, eun’ carne, eun’ vraie teigne !