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Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/169

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Quand qu’ tout d’ même a s’ laissait crocher,
pour êt’ pus sûr d’ me l’attacher
j’aurais voulu d’y faire un môme.
Mais si alle éventait mon plan,
alle entrait tout d’un coup furieuse…

A s’ tortillait pir’ qu’un sarpent
et en m’ forçant à m’en aller :
— « Tu sais, j’en veux pas d’ ton salé !
Si j’ suis prise ej’ le f’rai filer,
j’irai tout droit chez l’avorteuse. »

Tous les matins c’était l’ mêm’ blot ;
si même alle était réveillée,
a faisait la cell’ qui roupille ;
et quand j’ voulais la cajoler
avec des bécots, des mots doux
des « mon béguin », des « ma tit’ fille »,
a m’arr’misait toujours avec
des « fous-moi-la-paix-tu-m’emmerdes ».