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Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/178

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Monsieur, dans l’ tantôt, v’là-t-y pas
que l’ patron y m’envoye en course
par là-bas du côté d’ Grenelle,
à livrer un joli mat’las.

Et j’ m’en r’venais tout doucett’ment,
après avoir su’ mon pourboire
pris seul’ment d’ quoi sucer deux verres :
(que voulez-vous, j’ suis mat’lassier
y faut fair’ glisser la poussière…).

J’ m’en r’venais donc ben tranquill’ment
(en pensant toujours à ma blonde),
j’tais arrivé au bout du pont,
vous savez là, au Point-du-Jour,
où su’ l’ quai on voit qu’ des beuglants,
des restaurants et des tonnelles....