Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/203

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Et les soirs ousque tu rentr’s mûr,
tu leur cogn’s la tronch’ dans les murs ;
et là, despote sans contrôle,
la borgeois’ les môm’s et les bois,
tout l’ mond’ pass’ à purg’ dans la tôle !
(C’est p’têt’ aussi pour leur santé ?)

Ouvrier mon frère, Ouvrier !

Et toujours tu groum’s ou rouspètes ;
tu n’as qu’ des Droits, jamais d’ Devoirs ;
toi seul a besoin d’ boulotter,
et, dans la lutte qu’est la Vie,
tu crois qu’y a qu’ toi d’exploité.

Toi seul support’s des injustices,
et toujours y faut qu’on subisse
ta mauvaise foi, tes caprices
et surtout ta mauvaise odeur.