Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1897.djvu/202

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Mais j’ me raisonn’, car tôt ou tard
Populo il aura la belle
D’jà Jaurès veut fair’ du pétard,
On verra comment qu’y s’appelle !
 
En attendant je l’ dis tout haut
Eh ben moi a m’ courr’ la Russie
V’là trop longtemps qu’ l’Alliance a m’ scie
A n’aura pas mes capitaux :
 
Elle et pis ses meillons d’ soldats
Ses douan’s et leurs futur’s recettes
J’nai vraiment d’ russ’ que mes chaussettes
Et encor vrai dans quel état !
 
Ça rendra-t’y l’Alsac’-Lorraine ?
« Ces trois couleurs dans cet ébène ? »
Ah ! pour ça non, j’ crois qu’y a pas d’ pet.
Ben alorss, faut’y s’ mettre en peine ?