Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1897.djvu/47

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

 

Et n'empêch' qu'en c'te nuit d'plaisirs
Où trottaille ed' d' la bell' gonzesse
Au fin fond d' ma putain d' jeunesse
Y s' lèv' comme un troupeau d' désirs !

Et quels désirs ! Des éperdus,
ceuss qui font qu'on d'viendrait pègre,
Des douloureux... des ben tendus,
Vrai' band' de loups et d' gorets maigres.

C'pendant la lanc' d'vrait les noyer ;
Oui, j' t'en fous, ma viande hurl' tout' seule,
Mon cœur va m' sauter hors la gueule
Mes limandins vont aboyer !