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- J’en ai-t-y passé d’ ces jornées
- durant des années, des années,
- à turbiner pir’ qu’un carcan
- pour gagner not’ pain d’ tous les jours
- et d’ quoi te garder à l’école,
- et... j’en ai-t-y passé d’ ces nuits,
- (toi, dans ton p’tit lit endormi)
- à coude auprès de l’abat-jour
- jusqu’à la fin de mon pétrole !
- Des fois, ça s’ tirait en longueur ;
- mes pauv’s z’yeux flanchaient à la peine,
- alorss... en bâillant dans ma main
- j’écoutais trotter ton p’tit cœur
- et souffler ta petite haleine...