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- (Au jour d’aujord’hui faut du pèze
- et n’ doit pas gn’y avoir des caresses
- et d’ la Femm’ que pour les rupins !)
- Dis, Môm’, tu l’ouvres pas souvent ;
- d’pis qu’on s’ ballade y a qu’ moi qui cause :
- ton beau p’tit blair aux naseaux roses
- r’mue seul, se gonfl’, souffle et pilpate
- comme un goujon chopé vivant.
- Vrai, Môm’, tu l’ouvres pas souvent !
- Quiens, nous y v’là à la barrière....
- Viens Môm’, descendons dans l’ fossé,
- donn’-moi la main pour pas glisser
- (c’est plein d’ charogn’s et d’ tessons d’ verre) ;
- là-bas, j’ guigne un coin pour s’asseoir,
- n’avec un buisson où s’ cacher ;
- là on peut camper jusqu’au soir,
- personn’ vienra nous y sercher.