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Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/80

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III

Dis, Môm’, maintenant y faut m’ montrer
tes beaux petits rondins bombés.....
Donne... ah ! ben vrai, c’ qu’y sont gentils !
(c’est pas ces gros tétons d’ borgeoise
qui dégoulin’nt jusqu’au nombril !)
Ben dis donc ! Moi j’ veux les p’loter ;
euss ont deux bell’s petit’s framboises
qui donn’nt envie d’ les boulotter !


Dis, Môm’..., sans trich’, j’ suis-t’y l’ preumier ?
Dans l’ quartier ou dans ta maison,
les collidors, les escaïers,
personne il a voulu... t’ coincer !
Ni vot’ voisin... le vieux garçon,
ni l’ merlan, le bouif, l’épicier
ni tes frangins,... ni... ton daron ?