Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/108

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

« Qu’est-ce que tu tiens-là, Umbopa, fils d’un fou ! lui dis-je.

— À boire et à manger, Macoumazahne ! »

Il me présenta ce qu’il tenait à la main. C’était une pastèque. Nous avions le bonheur de trouver là un champ de pastèques sauvages ; les fruits étaient abondants et parfaitement mûrs.

« Des pastèques ! des pastèques ! » criai-je à mes compagnons qui venaient derrière.

Je n’avais pas fini de parler que le râtelier de Good était déjà planté dans une pastèque. Nous mangeâmes d’abord sans prendre haleine. La pastèque sauvage est un très pauvre fruit, mais je ne sais pas si jamais aucun fruit m’a jamais semblé si délicieux.

Notre faim et notre soif apaisées, nous raffinâmes les choses. Nous mîmes des fruits à rafraîchir. Nous les coupions en deux, et, les présentant au soleil, l’évaporation les refroidissait.

Mais la pastèque n’est guère nourrissante, et, au bout d’un moment, la faim se fit sentir de plus belle. Le biltong répugnait à nos estomacs fati-