Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/158

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quels chefs seront disposés ; je leur parlerai et je crois répondre de plusieurs qui nous soutiendront avec leurs troupes. Maintenant, prenez un peu de repos. »

Infadous nous quittait, quand parurent des messagers royaux ; ils étaient porteurs de dons somptueux : trois cottes de mailles semblables à celle que portait le roi, des haches et des lances magnifiques.

« D’où viennent ces armures ? dis-je à Infadous, quand j’eus congédié les envoyés.

— Elles nous ont été léguées par nos ancêtres, répondit-il, nous ne savons pas qui les a faites. Il n’en reste que fort peu, la maison royale seule a le droit de s’en servir. Il faut, pour que le roi en dispose en votre faveur, que vous lui inspiriez beaucoup de crainte ou d’inclination. En tout cas, mettez-les ce soir, mes seigneurs ; ce sont des vêtements magiques que le fer des lances ne saurait traverser. »

Nous suivîmes le conseil du vieux chef. Ainsi vêtus et bien armés, avec un mélange de crainte